Ce vendredi débutera la nouvelle édition du festival Essonne en scène, à Chamarande. Aux côtés des têtes d’affiche, sept groupes essonniens monteront sur scène. Présentations.
Essonne en scène par les Francofolies, ce n’est pas seulement Vianney, Catherine Ringer, Claudio Capéo, Boulevards des airs ou Jean-Louis Aubert, pour ne citer qu’eux. C’est aussi sept groupes locaux en plein développement. Pour eux, participer au festival est une belle vitrine et un tremplin. Déjà sélectionnés l’an dernier avant que le festival ne soit annulé, ils ont pour la plupart continué leurs projets malgré la crise et l’annulation de nombreuses dates : sorties de clips, d’EP ou d’album, écriture, composition… La rédaction leur avait consacré un dossier l’an dernier, mais une petite mise au point s’impose. Alors, quoi de neuf chez les jeunes talents essonniens ?
La pop introspective de Carole Pelé
Originaire d’Igny, Carole Pelé s’attache autant au fond qu’à la forme. Son cursus aux Beaux-Arts lui permet de mener un « projet global son et image ». Elle a sorti son 1er EP intitulé simplement « Premier EP ». Entre pop et rap, Carole livre ses doutes et ses espoirs. Dans son clip Biget, elle fait participer sa mère et raconte sa naissance.
La rêverie Folk de Før
Le duo Før, incarné par Nico et Anna-Louise, a déjà sorti deux EP. Leur univers folk marie violoncelle et guitare dans un écrin de douceur et de légèreté. Forever bound, leur dernier EP, est sorti en octobre 2020, mais les artistes travaillent déjà sur de nouveaux titres. Aura-t-on un petit aperçu ce week-end ?
Teacup Monster, le rock n’attend pas
Un concentré d’énergie, voilà ce qui pourrait bien résumer Teacup Monster. Deux guitares, une batterie et la voix de Tip Stevens : la musique du trio pourrait bien enflammer la scène de Chamarande. Leurs fans les attendent !
Dandyguel, le rap qui tire vers le haut
Le rappeur de Viry-Châtillon sait manier le verbe et adresser des messages d’espoir. Dans ses chansons, Dandyguel relève des préoccupations de la vie moderne et d’un monde qui tourne parfois de travers. Son dernier clip, Plan, incite à profiter de ce qui nous entoure. Encore un message positif !
La poésie de Cheshire
Le post rock des quatre artistes se marie avec les paroles oniriques chantées par Mégane. Le groupe a sorti son tout premier clip, Absinthe, issu de l’EP éponyme. Entre errance, enfermement ou évasion, ce clip est à l’image de Cheshire : il incite à des voyages inconnus, en soi ou ailleurs.
Ghinza, le rock à la sauce nippone
Après une campagne de financement participatif réussie, les quatre musiciens de Ghinza ont pu enregistrer leur 1er EP, Ramen Ramen. Leur rock alternatif est porté par la voix parfois railleuse de Flo… Et les chemises à fleurs inspirées du Japon qu’ils aiment tant.
Le trad’ endiablé de Turfu
Mathieu et Raphaël écument les festivals pour y répandre leur énergisante musique trad’ à la sauce électro. Après leur EP « Espace fraîcheur », les deux complices de Turfu ont sortis l’album Astrale nouba au mois de mars. De quoi refaire un stock d’énergie pour la rentrée !
Essonne en scène par les Francofolies, les 3, 4 et 5 septembre, détail de la programmation : www.essonneenscene.fr