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Arts et culture

Une galerie d’art s’est nichée dans un centre commercial de l’Essonne

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Une galerie d’art éphémère a ouvert ses portes dans le centre commercial Ulis 2. À l’origine du projet, deux Essonniennes, artistes plasticiennes, collaborent pour faire prospérer cet espace de convivialité, où l’art est accessible et visible.

Il a fallu plusieurs tentatives pour que la galerie d’art du centre commercial des Ulis se concrétise. Sur l’initiative d’une artiste plasticienne et ulissienne, Karine Richard, elle prend d’abord place en juillet 2023 dans l’actuelle librairie La barque aux livres. Puis, elle s’installe dans une boutique de vêtements ayant fermé. Quelques mois plus tard, d’autres artistes rejoignent la galerie, comme Sylvie Alves Pereira, également plasticienne. « J’ai croisé par hasard Karine Richard dans le centre commercial au mois de novembre, confie-t-elle. Je me suis engagée de manière très spontanée. »

Certains tableaux de papier en relief de Jérôme Bourgeot s’inspirent de la pop culture. Photo Sylvie Alves Pereira

Toutes les deux montent un projet « collaboratif et atypique », une galerie d’art éphémère ouverte jusqu’au dimanche 14 avril. Elles espèrent toutefois continuer l’aventure, avec le soutien des Ulis 2. « On expose 13 artistes et créateurs locaux avec des univers très diversifiés », commente Sylvie Alves Pereira. Parmi lesquels figurent Cécile Foures, artiste en marqueterie de paille, Brice Caharel, photographe et sculpteur, ainsi que Caroline Rat et ses coussins phosphorescents de la marque Au clair de la nuit. L’espace qui leur est dédié propose « un modèle de consommation différent, basé sur l’unique et le fait main ».

De l’art pour tous

La galerie d’art est un lieu mouvant et dynamique. « Entre 100 et 150 personnes la visitent chaque jour dans la semaine, plus de 200 le samedi », informe la galeriste. La forme reste la même que dans d’autres endroits du même type, à savoir celle d’une expo-vente. Cela dit, « l’enjeu n’est pas l’acte d’achat », mais la portée humaine et sociale d’une telle proposition. Ainsi, « chaque artiste propose des œuvres accessibles à tous », disposées dans une zone à petits prix. Ailleurs, Karine Richard et Sylvie Alves Pereira mettent en avant pendant un mois « des artistes amateurs ou en voie de reconversion » dans leurs deux vitrines.

Des objets de créateurs jouxtent des œuvres d’art pour briser la frontière entre les arts appliqués et les beaux-arts. Photo Sylvie Alves Pereira

Quant aux artistes permanents, leurs œuvres changent tous les quinze jours pour « toujours créer l’effet de surprise et du renouvellement ». Les deux associées programment également des ateliers, dont l’un, mené par un accompagnateur en développement personnel, s’intitule « Sommes-nous tous créatifs ? ». Les adolescents le sont en tout cas, car la galerie expose « des artistes locaux en herbe », quatre jeunes ayant entre 11 et 15 ans. La multiplication des projets n’a peut-être qu’un seul objectif : « On ne veut pas laisser la galerie s’éteindre », défend Sylvie Alves Pereira.

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En pratique :
Galerie d’art éphémère du centre commercial Ulis 2 (Les Ulis) ; jusqu’au dimanche 14 avril, ouvert du lundi au vendredi de 10 heures à 19 heures et le samedi de 10 heures à 20 heures.

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