Partenariat local - Dundee parc Dundee parc, espace de loisirs à Corbeil-Essonnes (91)
Territoire et société

Coco des lampes ou quand le vieux devient lumineux

Nouveau ! Découvrir Sortir En Essonne, le nouveau magazine par M'Essonne

À Étampes, depuis une dizaine d’années, Coco des lampes imagine et fabrique des luminaires à partir d’objets chinés. Ses créations uniques traversent les époques et suscitent des émotions.

Théières, bidons, boîtes en fer, bougeoirs, instruments de musique, pampilles, téléphone en bakélite et autres objets anciens fourmillent dans l’atelier de Corinne Zecchini-Visery. Tous attendent la deuxième vie que la maîtresse des lieux va leur donner. Corinne fait du neuf avec du vieux : les objets qu’elle chine, un jour deviennent lampes. Éducatrice passée par une formation en arts déco et en scénographie, Corinne se fait appeler Coco des lampes.
« Si on me demande de faire quelque chose avec du neuf, je dis non, explique la créatrice étampoise en préambule. J’utilise tout ce qui me tombe sous la main. » À condition que ce soit ancien…  « S’il n’y a pas la trace du temps, je laisse. J’aime quand c’est cabossé, vieilli », démontre-t-elle avec une boîte d’huile pour machine à coudre Singer un peu rouillée, trônant sur son établi.

Corinne assortit pied et abat-jour. Photo LC-M'Essonne
Corinne assortit pied et abat-jour. Photo LC-M’Essonne

Pour réaliser ses lampes, Corinne sait prendre son temps. Si la phase technique et électrique de montage peut être plus ou moins longue, celle de la réflexion peut par contre durer plusieurs années. « Quand je trouve des objets, j’ai une idée de la lampe mais je n’ai pas forcément le bon tissu pour l’abat-jour. Quand on me demande, je dis parfois que j’ai mis huit ans à faire une lampe ! » lâche la créatrice dans un rire. Coco des lampes recycle aussi un maximum les tissus et les abat-jour qu’elle chine, seule la partie électrique est systématiquement neuve. Sur son établi, elle perce, colle et renforce les objets qui devront accueillir la douille d’ampoule. Les carcasses d’abat-jour sont, elles, recouvertes de polyphane, résistant à la chaleur, puis encollées de tissu mais aussi de partitions de musique, de films négatifs, de journaux, etc.

-> Sommaire du dossier Coup de projeteur sur l’Essonne créative

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription. Veuillez réessayer, merci.
Votre inscription est confirmée. Ajoutez communication@m-essonne.fr à vos contacts pour être sûr de recevoir la newsletter.

Newsletter hebdomadaire

« Il y a un nombre de solutions d’assemblage complètement dingue » explique Corinne.
« Il y a un nombre de solutions d’assemblage complètement dingue » explique Corinne.

Lampes sentimentales

Souvent, les objets que Coco des lampes met en lumière font remonter des souvenirs à ses clients, et des émotions. Régulièrement, la créatrice est même appelée à faire des assemblages avec des pièces ayant une valeur sentimentale pour son commanditaire : une lampe avec le journal préféré d’un père disparu, une pièce de machine à coudre pour une maman couturière, un sèche-cheveux des années 1950 pour encourager la carrière naissante d’un coiffeur… Les créations de Corinne sont plus que des lampes, mais bel et bien des tranches de vie.

La phrase de Corinne : « Ce qui m’intéresse, c’est la trace du temps »

Ce qu’elle aime le plus : bricoler avec sa perceuse

En pratique :
Les créations de Coco des lampes sont visibles sur sa page Instagram : www.instagram.com/coco_des_lampes
Et aussi à la boutique Maison quinze, à La Forêt-Sainte-Croix

Suivez M'Essonne sur Instagram Suivez M'Essonne sur Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page