Partenariat local - Dundee parc Dundee parc, espace de loisirs à Corbeil-Essonnes (91)
Arts et culture

Janick Lucas écrit son amour pour Corbeil en poésies

Nouveau ! Découvrir Sortir En Essonne, le nouveau magazine par M'Essonne

Janick Lucas a publié son premier recueil de poèmes cette année. Fait de vers et de prose, « A year in Corbeil » dévoile tout le charme de la ville essonnienne. M’Essonne est revenu à la source de ce projet auprès de l’autrice.

« Je n’avais pas l’intention d’écrire un livre », confie Janick Lucas, or Corbeil-Essonnes l’inspire. « C’est une très jolie ville, pleine de charme, avec ses vieilles pierres et ses espaces verts. » Dans un entretien accordé à M’Essonne, l’autrice révèle les origines de la création de son premier recueil de poésies intitulé « A year in Corbeil » : « Je l’ai vraiment écrit au fil de l’eau, au fur et à mesure. » L’élément aquatique tient une place prépondérante (comme dans le poème « Aquacorbeil »), afin de sensibiliser les Corbeillois à leur territoire naturel. Cette juriste de profession vit à Corbeil-Essonnes depuis maintenant trois ans, non loin du Conservatoire, bien qu’elle travaille sur Paris. Son ouvrage retrace son arrivée dans la commune lors du deuxième confinement de novembre et décembre 2020.

L’Essonne dans les veines

Janick Lucas est essonnienne depuis toujours ou presque. « Je suis née à Villeneuve-Saint-Georges », dans le Val-de-Marne, informe-t-elle. Ses parents s’installent à Vigneux-sur-Seine lorsqu’elle n’a que deux ans. Elle y grandit avec son frère cadet. Elle suit les bords de Seine et s’installe à Évry-Courcouronnes à l’âge adulte. « J’ai vécu quinze ans dans la Ville Nouvelle », précise-t-elle. « J’ai rédigé quelques textes, mais pas autant qu’à Corbeil. »

La poétesse revient sur un de ses lieux d’inspiration, le parc Robinson. Photo EH – M’Essonne

Depuis 2020, une autre partie de l’Essonne s’offre à elle, celle d’une rivière ayant donné son nom au département. Son appartement est tout proche des lavoirs et du parc Robinson auquel elle consacre sept poèmes de son recueil. « C’est un lieu qui m’inspire énormément. C’est très agréable de se promener, de voir les lacets de la rivière. On fait des tours et des détours ; ça incite à la rêverie. » Elle semble avoir été attirée par l’aspect historique et les îlots de verdure.

Un livre pour la ville

L’autrice évoque, émerveillée, d’autres lieux de Corbeil-Essonnes qui l’ont tout autant séduite : « Je suis tombée amoureuse de la Commanderie » et de l’histoire de la reine Ingeburge de Danemark. Elle cite les grands moulins, l’église Saint-Spire ou encore le square Damilier, tous présents dans le recueil de poésies. Ces déambulations ne sont pas sans rappeler les zigzags d’un cours d’eau.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription. Veuillez réessayer, merci.
Votre inscription est confirmée. Ajoutez communication@m-essonne.fr à vos contacts pour être sûr de recevoir la newsletter.

Newsletter hebdomadaire

La ville désuète nous accueille
Souriante et généreuse comme une corbeille
Au loin une cloche résonne
C'est celle de l'ancienne mairie
Qui peut être marie
En ouvrant les grands bras de l'Essonne
En deux mots : Corbeil-Essonnes.

Extrait de « Aquacorbeil », page 54.

En outre, elle s’étonne parfois des noms de rue et s’informe sur la ville : « J’ai aussi acheté des bouquins sur l’histoire de Corbeil. » La générosité des habitants l’enchante encore plus et, par exemple, une boulangerie rue de Paris l’a particulièrement inspirée : « Ils gardent et donnent des sacs de nourriture pour les sans-abris », un geste qu’elle décrit comme « tellement beau et solidaire. » Elle s’adresse plus généralement à l’ensemble de la population corbeilloise à travers ce livre pour « qu’ils puissent se reconnecter au réel ».

De mère en fil(le)

À vrai dire, elle dédie surtout « A year in Corbeil » à sa mère, qu’elle appelle affectueusement « maman ». Cette dernière, céramiste et sculptrice, a poussé sa fille à explorer tous les domaines artistiques en commençant par le dessin et la peinture. Viennent dans un second temps l’aquarelle et la sculpture, qu’elle apprend à Draveil auprès du professeur Stéphane Santi. « Elle m’a ouvert toutes les portes quand j’étais enfant », livre-t-elle comme un remerciement.

Toute sorte d’œuvres d’art remplissent l’appartement de Janick Lucas : ses propres peintures mais aussi les sculptures de sa mère. Photo EH – M’Essonne

La rédaction de poèmes survient plus tard, au chevet de sa mère à l’hôpital il y a dix ans, pour lui signifier tout son amour. « L’écriture est arrivée à un moment de vie difficile, à savoir les derniers instants de la vie de ma maman. » Elle poursuit donc dans cette voie et les textes sur Corbeil-Essonnes l’aident à faire son deuil, au fil de l’écoulement du temps. Les mots ruissellent au flux incessant de l’eau de la rivière. Elle écrit désormais un roman inspiré par son histoire familiale, bien décidée à honorer la mémoire de ses aïeuls.

En pratique :
A year in Corbeil, Janick Lucas – Éditions Vérone, 82 pages, 12 euros

Suivez M'Essonne sur Instagram Suivez M'Essonne sur Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page