L’Afrique subsaharienne est la thématique retenue pour la 8e édition du festival L’œil urbain. Du 2 octobre au 29 novembre, neuf lieux de Corbeil-Essonnes accueilleront les clichés de près de vingt photographes professionnels, ainsi que des animations et une programmation off.
Dans une volonté de mettre l’éclairage sur la diversité de l’Afrique subsaharienne, le festival L’œil urbain invite à regarder « la réalité contemporaine de ce vaste territoire », vue par des photographes du Sénégal, du Congo, d’Ouganda, du Bénin, d’Afrique du Sud, mais aussi d’Europe ; tous représentant la jeune génération de photographes professionnels.
Foisonnement photographique
Du breaking dance de Kibuuka Mukisa Oscar, avec « Breaking Africa » (parvis de l’hôtel de ville), à la filière du diamant au Congo de Kadir Van Lohuizen avec « Diamond matters » (théâtre de Corbeil-Essonnes), en passant par la pénurie d’électricité de Pascal Maître avec « Quand l’Afrique s’éclairera » (Commanderie Saint-Jean), ou l’invasion de sauterelles en Ouganda d’Eugénie Baccot avec « Nsenene paradise », les différentes expositions dépeignent « un foisonnement des points de vue » sur cette Afrique du XXIe siècle. Chaque année, la ville accueille un photographe en résidence. Guillaume Zuili restituera son travail sur le passé industriel de Corbeil-Essonnes avec « Memory lane » et laissera sa place à Yan Morvan qui s’attachera à immortaliser la vie du quartier des Tarterêts.
Un festival ouvert
À l’instar des œuvres photographiques qui parcourent l’Afrique subsaharienne, le festival permet une itinérance dans la ville de Corbeil-Essonnes, en intérieur (Commanderie Saint-Jean, galerie d’art municipale, médiathèque Chantemerle, théâtre) et extérieur (parvis de l’hôtel de ville, square Crété, rue du Trou-Patrix, kiosque à musique). L’œil urbain est un festival ouvert à tous : entièrement gratuit, il est également accessible depuis la gare RER. En guise d’ouverture, une journée de rencontre avec les photographes exposés est programmée le samedi 3 octobre.
Les expositions :
- Guillaume Zuili, Memory Lane (commanderie Saint-Jean)
- Jodi Bieber, Soweto (parc de la Commanderie Saint-Jean)
- Pascal Maître, Quand l’Afrique s’éclairera (commanderie Saint-Jean)
- Bruno Boudjelal, Goudron, Tanger – Le Cap (théâtre de Corbeil-Essonnes)
- Cédric Gerbehaye, Congo in limbo (galerie d’art municipale)
- Baudouin Mouanda, Les fantômes de Corniche (kiosque à musique)
- Eugénie Baccot, Nsenene Pradise (square Crété)
- Kibuuka Mukisa Oscar, Breaking Africa (parvis de l’hôtel de ville)
- Mayeul Akpovi, Abidjan in motion – Cotonou in motion & Lomé in motion (galerie d’art)
- Emmanuelle Andrianjafy, Nothing’s in Vain (square Crété)
- Kadir van Lohuizen, Diamond Matters
- Romain Laurendeau, Poisson Mamas (rue du Trou-Patrix)
- Musée français de la Photographie, Vus de face, Drôles d’engins de la photographie française (médiathèque Chantemerle)
Programme complet et plan du festival disponibles sur le site internet de L’œil urbain.
Photo de Une : Nsenene par Eugénie Baccot – Crédit photo Eugénie Baccot_Divergence