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Flavia Coelho : « J’aime la proximité, c’est la base de mon écriture. »

Entretien

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Avec ses rythmes endiablés teintés de soleil, l’artiste brésilienne Flavia Coelho va ouvrir la programmation de la nouvelle saison du Rack’Am, à Brétigny-sur-Orge, le 24 septembre. Dix ans après la sortie de son premier album, l’enfant de Rio a répondu aux questions de M’Essonne.

Ce 24 septembre 2021, Flavia Coelho lancera la saison musicale du Rack’Am avec son dernier album, DNA. Arrivée à Paris en 2006 pour tenter de réaliser son rêve doré, l’artiste brésilienne a su, depuis, conquérir le public de France et du monde entier. Dix ans après la sortie de son tout premier album, Bossa Muffin, elle a également sorti une série de podcasts dans lesquels elle raconte son épopée, de Rio à sa première prestation sans un cabaret parisien, en passant par le métro, le canal Saint-Martin et ses journées à apprendre le français à Beaubourg. Entretien.

Flavia Coelho a sorti son premier album il y a dix ans. Photo (c) Victor Vagh

M’Essonne : DNA, votre dernier album, est sorti en 2019, mais la covid est venu interrompre les programmations. Comment vivez-vous cette présentation décalée au public ?
Flavia Coelho : « J’ai eu de la chance, car j’ai pu faire une bonne tournée automne-hiver 2019 avec une trentaine de dates avant la crise sanitaire. On a eu quelques ouvertures avec des dates courant 2020, mais effectivement, le grand retour était cet été. Je suis contente de partager des moments avec le public et de retrouver tous mes collègues. C’est très important de les revoir. »

Que ressentez-vous sur scène en ce moment ; trouvez-vous qu’il y a un « avant » et un « après » covid ?
F. C. : « Je trouve qu’ils sont très émus ; certains viennent aux larmes. D’autres sont encore dubitatifs et ne viennent pas aux concerts même s’ils ont réservés des places, mais il y a quand une grande partie qui sont là et c’est extraordinaire. »

Cette année, les concerts sont sous le signe de DNA, mais il s’agit aussi des 10 ans de la sortie de votre premier album, Bossa Muffin. Votre tournée sera-t-elle un mix entre ces deux albums ?
F. C. : « En fait, c’est carrément un mix de mes quatre albums. Après 10 ans de carrière, ici en France, et 800 concerts en France et dans d’autres pays, j’ai la chance d’avoir des personnes qui me suivent et achètent mes disques, et elles sont très attachées à tous mes albums. »

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Vous avez sorti une série de podcasts dans laquelle vous vous livrez et racontez votre cheminement pendant les 4 années qui ont suivi votre arrivée à Paris. Comment est née cette idée ?
F. C. : « C’est venu de cet anniversaire, les 10 ans de Bossa Muffin. Je voulais dire aux gens que c’est possible. Lorsque j’ai écrit ce podcast, j’ai vraiment pensé à ce rêve que nous avons en nous et je voulais dire : c’est possible, tout est possible. […] C’est quand même assez synthétisé, mais j’ai voulu aussi remercier les gens et leur raconter mon parcours de façon un peu plus intime. »

“C’est possible, tout est possible.”

Le 24 septembre, vous jouez au Rack’Am. C’est une salle à taille humaine. Que vous inspirent ces lieux culturels de proximité ?
F. C. : «  C’est le début de mon histoire en France… La rue, le métro, les gens proches. J’aime les gens et c’est la base d’être proche. D’ailleurs, j’essaie toujours d’aller les voir après les concerts, discuter avec eux et avoir leur avis. J’aime la proximité, c’est la base de mon écriture. Il faut savoir arrêter de parler et écouter l’autre. C’est ma devise. Ma mère m’a éduquée comme ça. »

Dix ans après la sortie de votre premier album, quelle phrase pourrait résumer votre itinéraire ?
F. C. : « Ce n’est pas du travail pour moi, c’est une passion même si, bien sûr qu’il y a des moments difficiles. C’est un choix du cœur : voilà la phrase qui résume bien. »

DNA est le 4e album de la chanteuse brésilienne, sur lequel figure le titre “Billy Django”.

Flavia Coelho, sur quels projets travaillez-vous en ce moment ? Est-ce que vous préparez déjà un nouvel album ?
F. C. : « Non, pas encore. Je prévois une pause à partir de mars 2022 pour d’autres projets. Je suis marraine du festival FIMU à Belfort et du Metronum à Toulouse. J’accompagne des jeunes artistes et je travaille aussi sur la culture de proximité avec l’opération des 1000 cafés. »

Comment prenez-vous votre rôle de marraine et d’accompagnatrice ?
F. C. : « La transmission est comme un jeu : il faut réussir à mettre en valeur les choses dont ils doutent. C’est un plaisir de partager avec d’autres artistes et même si les styles sont différents, le cœur du travail est le même. »

Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner aux jeunes talents ?
F. C. : « Travailler, travailler et encore travailler. Les réseaux sociaux, c’est super, mais c’est avec son vrai travail et en développant son propre style que l’on avance. Travailler sur soi est la meilleure façon. »

Flavia Coelho jouera en Essonne le 24 septembre au Rack’Am, avec Toan’Co en première partie ; puis le 6 novembre au Silo à Tigery et le 6 février 2022 au théâtre de Brunoy.

https://fr.flaviacoelhomusic.com/

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