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Territoire et société

Jocelyne, une jardinière génovéfaine passionnée depuis 35 ans

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Depuis plus de 50 ans, la ville de Sainte-Geneviève-des-Bois organise un concours floral pour récompenser les plus beaux jardins et balcons. C’est ici, dans la seule ville labellisée 4 fleurs d’Essonne, que Jocelyne Tanche habite et entretient son jardin. 

Texte et photos par Ambre Racaud

Depuis petite, Jocelyne Tanche baigne dans la nature et dans le jardinage. Née à Saint-Michel-sur-Orge, sa grand-mère avait un jardin avec « le potager, les arbres fruitiers, le verger et des fleurs aussi », se souvient Jocelyne. Par la suite, son père et ses oncles ont repris la parcelle et continué son entretien.

Le jardin fait plus de 500m², ce qui laisse de la place pour la créativité.

Dans les années 1980, elle a acheté avec son mari un terrain à Sainte-Geneviève-des-Bois et avec les conseils de son père et l’expérience acquise au fil des ans, Jocelyne a construit cet écrin de nature au cœur de la ville.

De la passion à la compétition 

Peu de temps après son installation, Jocelyne s’est inscrite au concours floral de Sainte-Geneviève-des-Bois, cela fait maintenant plus de 35 ans qu’elle y participe chaque année. Dès la fin avril, elle passe près d’une journée complète par semaine pour entretenir son espace. Puis avec l’arrivée de l’été et le concours qui se déroule en juin, les heures de travail s’allongent afin que ce dernier soit propre et proche de la perfection.

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Tous les ans, Jocelyne déplace les objets de décorations dans son jardin.

De plus, lors du passage des juges, ces derniers n’ont pas le droit d’entrer sur la propriété, tout doit être observable depuis l’extérieur.

« Quand je plante, je n’arrête pas d’aller à ma grille et je repars, c’est toute une construction personnelle : je vais mettre du blanc à cet endroit pour attirer l’œil par exemple ».

Tous les ans, le jardin évolue sous la volonté et le regard de sa jardinière ; les objets décoratifs, comme la brouette ou l’échelle en bois, sont déplacés et certaines fleurs sont plantées dans des coloris différents. 

De candidate à juge

L’implication de Jocelyne Tanche dans le concours ne s’arrête pas à sa simple participation puisqu’elle a rejoint les juges depuis 15 ans maintenant. Pour être candidats, le seul prérequis est d’avoir un jardin. Mais pour gagner, il faut avoir la meilleure note, et les juges ne sont pas simples à convaincre. Avec les yeux aguerris, ces derniers voient tous les détails et sont très exigeants. Ainsi, Jocelyne, en plus des points donnés par le règlement, s’est fait sa propre grille d’appréciation. Le plus important pour elle est « d’avoir un jardin propre », c’est-à-dire qu’il faut que « la pelouse soit tondue, les feuilles et les fleurs mortes enlevées, il faut cacher les poubelles ».

Le jardin comprend des campanules, des hortensias ou encore des lauriers roses.

Par exemple, avoir l’étendage à linge sur un balcon ne fait pas bonne impression : « je comprends que pour ceux qui ont un balcon, c’est un espace utile, mais il faut que cela reste beau ». Pour Jocelyne, les points du règlement ne suffisent pas pour élire le plus beau jardin, il faut également prendre en compte l’implication. « C’est vrai que je vais privilégier quelqu’un qui se donne du mal, qui travaille pour une harmonie, par rapport à quelqu’un qui utilise des plantes perpétuelles ou des rosiers, qui ne demandent pas beaucoup d’entretien, juste une coupe de temps en temps ». 

Cette année, cet étrange bonhomme installé à l’avant du jardin fait de la concurrence aux œuvres d’Arcimboldo.

Cette année Jocelyne avait la charge de quatre dossiers en tant que juge, « il y a de moins en moins de juge, puisque les gens vieillissent, souvent, ils sont à la retraite et cela devient difficile de renouveler les juges ».

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