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Loisirs et sorties

De Corbeil au Coudray-Montceaux par les bords de Seine… À vélo !

J’ai testé

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L’office de tourisme Grand Paris Sud, à Corbeil-Essonnes propose la location de vélos à assistance électrique depuis peu1. L’occasion était trop belle pour ne pas enfourcher un de leur bicycle et partir sillonner les bords de Seine.

Pour la cycliste non avertie que je suis, les 11 km pour rejoindre le Coudray-Montceaux depuis Corbeil-Essonnes et revenir, me paraissaient être un défi non négligeable, mais réalisable : je circulerai sur du plat. Pour cette balade découverte, je suis l’équipe de l’office du tourisme qui peaufine ce jour-là l’itinéraire d’une nouvelle visite commentée à vélo.

Balade en vélo le long d ela Seine à Corbeil-Essonnes. Photo LC-M'Essonne
C’est parti pour 11 km en vélo !

Au départ de la place du Comte Haymon, après avoir réglé nos selles et vérifié le niveau de charge des VAE, nous mettrons le cap vers le centre ancien de la ville. « Il s’agit du tracé de la Scandibérique, la véloroute qui relie la Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne » m’explique-t-on.

Balade en vélo le long d ela Seine à Corbeil-Essonnes. Photo LC-M'Essonne
Le balisage de la véloroute, quoique non officiel, est une bonne indication.

À cet énoncé, des visions de grands espaces et de larges chemins sableux m’envahissent ; souvenirs enfouis de quelques randonnées sur les traces de la fameuse coquille des pèlerins, quelque part du côté de l’Aubrac ou de l’Aveyron. En ce qui concerne l’itinéraire essonnien, l’immensité désertique est remplacée ici par un chemin bucolique hors du temps et du brouhaha de la ville… Chose que je découvrirai quelques kilomètres plus loin, après un passage intimiste dans le vieux Corbeil.

De l’Essonne à la Seine

Au départ de l’office de tourisme, place du Comte Haymon, nous passons par la rue du Trou Patrix qui donne l’occasion d’admirer la cathédrale Saint-Spire, tout en longeant l’Essonne. Plus loin, au croisement avec la rue de la Barre et son joli pont fleuri, je découvre la légende du monstre qui terrifiait autrefois les Corbellois. Une fois le Trou Patrix derrière nous, nous empruntons la rue Saint-Spire, artère commerçante et vivante de la ville, puis tournons rue Bessin, face au stade. Après avoir traversé ce quartier résidentiel, nous rejoignons le quai Jacques-Bourgoin et j’aperçois enfin la Seine.

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Passage dans un quartier très calme de la ville où la circulation automobile est quasi inexistante, avant de rejoindre la Seine. Photo LC-M'Essonne
Passage dans un quartier très calme de la ville où la circulation automobile est quasi inexistante, avant de rejoindre la Seine. Photo LC-M’Essonne

Le paysage qui se déroule sous mes yeux m’enchante de bout en bout. Les abords de la rivière sont d’un calme surprenant, tantôt ombragés ou ensoleillés, et de plus en plus sauvages lorsque nous empruntons le chemin de halage situé au bout du quai Jacques-Bourgoin.

Balade en vélo le long d e a Seine à Corbeil-Essonnes. Photo LC-M'Essonne
Le cadre est bucolique et sauvage. Photo LC-M’Essonne

À ma gauche, des canoës partagent la Seine avec des péniches et des bateaux marchants, quelques pêcheurs remplissent leurs besaces, des papillons virevoltent autour des fleurs sauvages. Cette parenthèse bucolique dissout l’effervescence des villes toutes proches. En chemin, je découvre le port Darblay.

Le port Darblay

Le site abandonné du port Darblay. Photo MC-M'Essonne
Le site abandonné du port Darblay. Photo MC-M’Essonne

Ce site, abandonné depuis 1996, était un haut lieu de la papeterie. L’industriel Paul Darblay avait imaginé un complexe permettant l’acheminement des matières premières nécessaires à la fabrication du papier (charbon, bois, paille), via une voie ferrée passant dans la colline. Pour ce faire, il avait fait creuser une galerie de 706 mètres ! Plus tard, en 1889, c’est l’eau de la Seine qui était elle-même acheminée avec l’installation d’une conduite.

L’écluse du Coudray-Montceaux

Plus loin sur l’itinéraire, un autre élément remarquable m’attend : les écluses du Coudray-Montceaux. Chaque année, plus de 13 000 bateaux passent ces portes fluviales et il suffit d’ailleurs de patienter quelques minutes pour voir l’ouvrage à l’œuvre. Sur la façade du bâtiment face à l’écluse, de petites plaques permettent d’observer les différentes crues de la Seine.

Un tracé à portée de tous

Quelque part entre Corbeil-Essonnes et Le Coudray-Montceaux. Photo LC-M'Essonne
Quelque part entre Corbeil-Essonnes et Le Coudray-Montceaux. Photo LC-M’Essonne

Pendant tout le parcours, la circulation automobile est quasi nulle ou inexistante, et je me suis sentie en sécurité. L’unique difficulté, au début du parcours, a été de maintenir assez fermement le guidon de ma monture, le VAE étant beaucoup plus lourd qu’un vélo classique. Sinon, côté pédalier, l’assistance électrique m’a fait complètement oublier que je faisais du sport… J’ai même parfois imaginé continuer jusqu’à ce qu’il fasse nuit ou que la faim me tiraille ! Plus que la simplicité du VAE, cette sensation d’un « ailleurs » à deux pas d’une gare RER et des grands centres urbains essonniens m’a semble-t-il donné de nouvelles ailes.

En pratique :

1- Mise à jour du 19/10/2023- L’office de tourisme ne propose plus de vélos en location.

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